« Julie Dalmon utilise un répertoire de matières singulières : colophane, graphite, lignite, os et savon. Ses oeuvres résistent aux apparences, opposent à la pensée standardisée leur résonance humaniste.»
(ART PRESS n°436, Introducing, septembre 2016)
« Ma recherche artistique est construite en écho au passé lointain, celui à partir duquel une civilisation s’est bâtie, ou au passé proche, voire intime quand il revêt un caractère universel. Les dynamiques de défense et de survie sont mon vocabulaire. Les matières sont mon point de départ. Je choisis celles qui sont chargées d’un pouvoir ou d’une symbolique qui vient contrarier, renforcer ou infléchir la forme. Par le dessin ou la peinture, je les réactive, qu’elles soient artificielles comme les bouées de plastique usées par la mer, ou naturelles, préservées et anoblies comme les os d’animaux, les coquilles d’huîtres oubliées qui ont trop grandi. »
« Gratter la toile, encore et encore, gratter jusqu’à retrouver la toile première, la toile-mère, faite d’os ou de roche, et de laquelle jaillit, en lignes noires sur fond de blanches ténèbres, le secret de notre émergence au monde. » Jean ROUAUD